Les associations Algériennes, des acteurs émergents en quête de reconnaissance

[vc_row full_width=”stretch_row_content_no_spaces”][vc_column][vc_single_image image=”2951″ img_size=”full” add_caption=”yes”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Le mouvement associatif algérien est un acteur émergent en quête de reconnaissance de son utilité sociale et son rôle de moteur de développement, a conclu une enquête rendue publique le 29 septembre.

L’enquête a été menée sur le territoire national par deux journalistes, Djamel Benramdane et Ghania Mouffok, à la demande d’associations réunie en juin 2014 au sein d’une plateforme, afin de démontrer la valeur ajoutée du mouvement associatif dans la société.

Cette étude s’intéresse à la valeur ajoutée socioéconomique que les associations apportent dans leurs domaines respectifs, mais aussi à leur démarche de complémentarité à l’action publique, un rôle qui est souvent méconnu. Elle s’est penchée sur les services apportés au citoyen par un faisceau d’associations, dans à un contexte marqué par une demande sociale qui s’amplifie et un désengagement fort de l’État entamé dans les années 90 dans des pans entiers du service public et des programmes sociaux. La valeur ajoutée socio-économique et le rôle social des associations est au cœur de leurs actions à travers la création d’emplois, l’insertion sociale, le développement local et rural, la structuration de relations sociales, l’amélioration du niveau de vie des populations vulnérables, etc. Une nouvelle génération d’associations se met en place avec des compétences, de l’expertise, et un savoir-faire au service de l’action publique. D’autres groupes à travers le pays expérimentent eux de nouvelles formes d’organisation – sans expérience ni structure formelle – mais toujours avec l’idée centrale du ‘faire-ensemble’

Elle a également identifié les contraintes qui pèsent sur le bon fonctionnement de différentes organisations et qui entravent leur développement. Ainsi, suite à l’adoption de la loi 12-06 relative aux associations, deux tiers des 93 000 associations officiellement recensées à la fin 2011 par le ministère de l’Intérieur auraient effectivement disparu ou n’auraient pas renouvelé leur agrément courant 2015.

Enfin, l’enquête a révélé que les associations qui interviennent avec efficacité dans ces domaines délaissés par l’État connaissent un début de reconnaissance, notamment lorsque des passerelles sont créées avec les pouvoirs publics dans une dynamique de complémentarité. Cependant, il existe des disparités et les mécanismes institutionnels en direction des associations sont extrêmement différenciés selon les territoires et les contextes.

Outre cette enquête, un comité de suivi composé d’associations activant en Algérie (Comité international pour le développement des peuples – CISP, Réseau algérien de la Fondation Anna Lindh, la Ligue algérienne des droits de l’Homme – LADDH, Amnesty international Algérie, le Réseau Nada, le  Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme – CIDDEF, l’association Femmes Algériennes Revendiquant leurs Droits – FARD et Bariq 21), s’est fixé comme missions de renforcer le travail en réseau et de construire un plaidoyer en faveur de la reconnaissance du rôle des OSC algériennes dans le développement. Des rencontres ont été organisées le 28 et 29 Septembre afin de définir les prochaines étapes du plaidoyer dans une logique de coopération avec les pouvoirs publics. Cette dynamique est ouverte à toutes les associations qui adhèrent à cette démarche.

Consultez l’enquête dans son intégralité.  

Publié le 30.09.2015

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