Israël. Libération d’un artiste de cirque palestinien détenu sans inculpation depuis 2 ans

[vc_row full_width=”stretch_row_content_no_spaces”][vc_column][vc_single_image image=”1794″ img_size=”full” add_caption=”yes” label=””][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]L’artiste de cirque palestinien, Mohammad Faisal Abu Sakha,détenu sans inculpation depuis son arrestation par l’armée israélienne en décembre 2015, a été libéré le 30 aout.

Le jeune homme de 23 ans a été arrêté alors qu’il se rendait à son travail à l’École de cirque de Palestine. L’armée israélienne a ordonné le 25 décembre 2015 qu’il soit placé en détention administrative pour une période de six mois, et cette décision a été examinée et confirmée par un juge militaire le 5 janvier.

Le 31 mars, le recours formé par Mohammad Faisal Abu Sakha contre son placement en détention administrative pour une première période de six mois a été rejeté.

Les autorités israéliennes affirment qu’elles ne recourent à la détention administrative que de façon exceptionnelle dans des cas liés à des questions de sécurité. Or, en pratique, elles l’ont utilisée pour incarcérer des milliers de personnes, parmi lesquelles figurent des prisonniers d’opinion reconnus par Amnesty International, et au cours des derniers mois elles y ont recouru de façon croissante. À la date du 30 avril 2016 (les statistiques récentes des services pénitentiaires israéliens ne sont disponibles que jusqu’à cette date), 692 Palestiniens étaient maintenus par Israël en détention administrative. Parmi eux se trouvaient 13 enfants.

Les ordonnances de placement en détention administrative sont prises par l’armée israélienne et elles peuvent être renouvelées de façon illimitée. Certains Palestiniens sont détenus sans inculpation ni jugement depuis plusieurs années.

Amnesty International s’oppose à la pratique de la détention administrative. L’organisation a établi que la détention administrative, quel que soit l’endroit où elle est pratiquée, ne respecte jamais, au regard de la loi comme dans la pratique, les garanties prévues par le droit international pour empêcher la détention arbitraire.

Publié le 01.09.2017

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