Arabie saoudite. Un mineur torturé risque d’être exécuté

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12.09.2017

Un jeune Saoudien chiite, qui affirme avoir été torturé dans le but de lui faire « avouer » des infractions qu’il aurait commises lorsqu’il avait 16 ans, risque d’être exécuté de manière imminente. C’est le dernier exemple choquant de la répression que mène l’Arabie saoudite contre la dissidence, a déclaré Amnesty International.

La famille d’Abdulkareem al Hawaj, aujourd’hui âgé de 21 ans, a été informée le 11 septembre que la Cour suprême avait confirmé sa condamnation à mort pour son rôle présumé dans des manifestations hostiles au gouvernement. Il a épuisé toutes ses voies de recours et risque d’être exécuté dès que le roi Salman aura ratifié sa sentence, ce qui peut arriver à tout moment.

Abdulkareem al Hawaj, condamné à mort en juillet 2016 à l’issue d’un procès manifestement inique, nie avoir participé aux actes qui lui sont attribués.

« La répression que mène l’Arabie saoudite contre la dissidence semble ne connaître aucune limite. Sa dernière victime, mineure au moment des faits qui lui sont reprochés, risque d’être exécutée aux mains d’un régime répressif qui se sert de la peine de mort comme d’un outil pour écraser la dissidence, a déclaré Lynn Maalouf, directrice des recherches sur le Moyen-Orient à Amnesty International.

« Arrestation  arbitraire, torture en détention et procès inique : la condamnation d’Abdulkareem al Hawaj est une parodie de justice. Le roi Salman doit intervenir afin d’annuler sa sentence, et ordonner un nouveau procès conforme aux normes internationales d’équité, qui exclut tout recours à la peine de mort. »

En raison du secret qui entoure les procédures judiciaires en Arabie saoudite, on ignore à quel moment le roi va ratifier la sentence capitale. Les familles ne sont généralement pas informées de la procédure de ratification ni de la date d’exécution de leurs proches.

Abdulkareem al Hawaj a été condamné à mort en 2016 pour plusieurs infractions liées à sa participation présumée, en 2012, alors qu’il avait 16 ans, aux manifestations anti-gouvernementales dans la province de l’Est, dont la population est majoritairement chiite.

Il n’a pas pu consulter d’avocat pendant sa détention provisoire et ses interrogatoires, et a déclaré avoir été détenu à l’isolement pendant les cinq premiers mois suivant son arrestation, à un poste de contrôle des forces de sécurité, en 2012.

Il a ajouté qu’il avait été frappé et qu’on avait menacé sa famille de mort, durant les interrogatoires aux mains d’agents de la Direction générale des enquêtes. Il a fini par rédiger et signer des « aveux ». Il semble que sa condamnation repose sur ce seul élément.

« Au lieu d’envoyer Abdulkareem al Hawaj à la mort en se basant sur une déclaration sans doute extorquée sous la torture, les autorités saoudiennes doivent enquêter sur ses allégations de torture par des membres des forces de sécurité, a déclaré Lynn Maalouf.

« En outre, elles doivent instaurer sans délai un moratoire officiel sur les exécutions en vue d’abolir la peine de mort en Arabie saoudite. »

L’Arabie saoudite est partie à la Convention relative aux droits de l’enfant, qui prohibe l’application de la peine de mort pour des crimes commis par des personnes âgées de moins de 18 ans au moment des faits.

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