Algérie. Amnesty International appelle à la libération de Slimane Bouhafs

[vc_row full_width=”stretch_row_content_no_spaces”][vc_column][vc_single_image image=”2478″ img_size=”full” add_caption=”yes” label=””][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Amnesty International appelle les autorités algérienne à libérer immédiatement et sans condition Slimane Bouhafs, qui purge une peine de 3 ans d’emprisonnement en raison de ses publications sur Facebook. Sa demande de liberté conditionnelle sera examinée le 26 septembre. Aujourd’hui, un rassemblement appelant à sa libération se tiendra à Bejaia à partir de 10h30.

Si la remise de peine de 16 mois dont il avait bénéficié, dans le cadre de la grâce présidentielle du 05 juillet, représente une bonne nouvelle, Slimane Bouhafs reste encore détenu dans la prison de Jijel. Sa condamnation et sa détention depuis juillet 2016 sont inacceptables. Slimane Bouhafs est un prisonnier d’opinion et sa condamnation est uniquement liée à son exercice pacifique du droit à la liberté d’expression.

En août 2016, Slimane Bouhafs avait été condamné par un tribunal de Sétif à cinq ans d’emprisonnement pour avoir « dénigré » l’islam et « insulté » le prophète Mohamed dans des messages qu’il avait partagés sur Facebook. Sa peine a été ramenée à trois ans de prison à l’issue de la procédure d’appel.

La Constitution algérienne, révisée en février 2016, garantit la liberté de religion mais fait de l’islam la religion d’État. Des dispositions vagues figurant dans le Code pénal et l’ordonnance 06-03 fixant les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulmans, une loi adoptée en 2006, ont été utilisées pour persécuter des personnes pour l’exercice pacifique de leur droit à la liberté d’expression, de religion et de conviction.

Publié le 20.09.2017

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