Algérie. Libération de Slimane Bouhafs, condamné pour ses publication sur Facebook

[vc_row full_width=”stretch_row_content_no_spaces”][vc_column][vc_single_image image=”4737″ img_size=”full”][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Slimane Bouhafs, condamné pour ses publications sur Facebook, a été libéré samedi 31 mars. ” Je tiens à remercier tous les militants d’Amnesty International pour tout ce qu’ils ont fait pour moi” a t-il déclaré à Amnesty International Algérie, au lendemain de sa libération. Une délégation d’Amnesty Algérie, conduite par le président Sadek Kati, lui a rendu visite chez lui, dans la wilaya de Setif. ( Photos ci-dessous)

En août 2016, Slimane Bouhafs avait été condamné par un tribunal de Sétif à cinq ans d’emprisonnement pour avoir « dénigré » l’islam et « insulté » le prophète Mohamed dans des messages qu’il avait partagés sur Facebook. Sa peine a été ramenée à trois ans de prison à l’issue de la procédure d’appel. Le 5 juillet 2017, il a bénéficié d’une remise de peine de 16 mois, dans le cadre de la grâce présidentielle du 05 juillet.

La Constitution algérienne, révisée en février 2016, garantit la liberté de religion mais fait de l’islam la religion d’État. Des dispositions vagues figurant dans le Code pénal et l’ordonnance 06-03 fixant les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulmans, une loi adoptée en 2006, ont été utilisées pour persécuter des personnes pour l’exercice pacifique de leur droit à la liberté d’expression, de religion et de conviction.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_images_carousel images=”4739,4740″ img_size=”full” autoplay=”yes”][/vc_column][/vc_row]