Colombie. Attaqué.e.s, menacé.e.s et tué.e.s en toute impunité

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Plus de 170 défenseurs des droits humains ont été tués en Colombie depuis la signature de l’accord de paix en 2016. La situation est critique. Qu’ils soient dirigeants de communautés, responsables paysans, dirigeants d’associations de victimes ; qu’ils défendent leurs territoires et leurs ressources naturelles et/ou encore qu’ils soutiennent l’application territoriale de l’Accord de paix et les processus de restitution des terres… tous sont menacés, attaqués et tués sans que le gouvernement colombien ne prenne les mesures urgentes et efficaces nécessaires pour protéger leurs droits à la vie et à l’intégrité.

La Colombie a élu un nouveau président le 17 juin 2018. Le nouveau gouvernement dispose d’une occasion unique de s’engager à mettre un terme à cette situation désastreuse et de mettre en place un système de protection individuel et collectif adéquat pour les défenseurs des droits humains.

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Des défenseurs attaqués en toute impunité

Les défenseurs des droits humains jouent un rôle particulièrement crucial dans le contexte colombien de transition vers la paix, pour aider les victimes du conflit armé à obtenir justice et réparation. Les personnes qui ont été dépossédées de leurs terres, notamment, ont urgemment besoin d’aide. La persécution des défenseurs de leurs droits laisse une profonde cicatrice dans le tissu social, qui est au centre de la reconstruction d’une société plus juste.

Dans certaines régions, comme dans la région d’Urabá dans le nord du département du Chocó, la violence contre les défenseurs de la terre, du territoire et de l’environnement pourrait être l’héritage d’une dynamique enclenchée il y a 20 ans, lorsque les groupes paramilitaires agissaient en toute impunité pour déposséder les habitants de leurs terres et territoires au bénéfice d’intérêts économiques. Alors que les menaces et les assassinats ciblés contre les défenseurs des terres et des territoires ont augmenté dans cette région de Colombie, l’État n’a pas apporté de réponse globale.

Le nouveau gouvernement doit s’engager

Le gouvernement colombien ne peut continuer de négliger son devoir de garantir la vie et l’intégrité physique des défenseurs des droits humains, en violation de ses obligations aux termes de la Déclaration des Nations unies sur les défenseurs des droits humains de 1998. La Colombie doit reconnaître qu’elle n’a pas mis en place de mesures de protection intégrale des défenseurs des droits humains et agir au plus vite. Elle doit s’attaquer aux causes structurelles de la violence qui prévaut encore dans plusieurs départements du pays.

Signez dès maintenant notre pétition adressée au nouveau Président colombien.

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