Harcelée pour avoir défendu ses terres ancestrales

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Nonhle Mbuthuma est harcelée pour avoir défendu ses terres ancestrales.

Nonhle Mbuthuma mène la lutte au nom de sa communauté contre une compagnie minière qui cherche à exploiter du titane sur leurs terres ancestrales en Afrique du Sud. Elle fait malheureusement l’objet de manœuvres d’intimidation et de menaces et a même survécu à une tentative d’assassinat. Quelqu’un essaye de la réduire au silence mais elle ne cédera pas: “Si vous prenez mes terres, vous prenez mon identité.”

Signez notre pétition pour demander aux autorités sud-africaines de protéger Nohnle..

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[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Nonhle Mbuthuma ne cédera pas. Cette femme mène une lutte acharnée au nom de sa communauté contre une compagnie minière qui cherche à exploiter du titane sur leurs terres ancestrales. « Si vous prenez mes terres, vous prenez mon identité  », affirme-t-elle. Elle est harcelée alors qu’elle cherche simplement à défendre les droits de la population locale. Originaire de Pondoland, Nonhle Mbuthuma est une agricultrice de patates douces et d’oignons, dévouée à sa terre ancestrale, où elle vit avec ses quatre sœurs, sa mère, son père et sa grand-mère.

Nonhle fait partie de la communauté traditionnelle d’Amadiba, qui jouit de droits fonciers collectifs dans la province du Cap-Est, en Afrique du Sud. Environ 5 000 personnes pourraient être expulsées de force si la compagnie est autorisée à exploiter le terrain. Elles pourraient perdre leurs habitations, leurs moyens de subsistance et leur mode de vie en général.

Mineral Commodities (MRC), une entreprise minière australienne, cherche activement, à travers sa filiale sud-africaine Transworld Energy and Mineral Resources (TEM) en conjonction avec Xolobeni Community Empowerment Company (PTY) Ltd (Xolco), un permis pour l’exploitation minière dans la communauté d’Amadiba.

Pour résister à l’envahisseur, Nonhle et sa communauté ont créé le Comité de crise d’Amadiba (ACC) en 2007 afin d’unir dans un combat commun les habitants de cinq villages. En tant que porte-parole du comité, elle est menacée, harcelée, intimidée. Elle reçoit souvent des appels anonymes menaçants et a même été victime d’une tentative d’assassinat.

Un autre dirigeant communautaire a été tué par balle en 2016, sans que personne ne soit traduit en justice pour le crime, et Nonhle était la suivante sur la « liste des cibles à abattre ». Elle pense que les menaces qu’elle reçoit visent à la réduire au silence et à la pousser à quitter ses terres. Cependant, Nonhle ne baissera pas les bras, et est déterminée à résister. Elle déclare : « Ces terres appartenaient à ma grand-mère, qui en avait hérité de ses grands-parents. Que vais-je laisser à mes enfants ? L’exploitation minière n’est pas une option. »[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]