Dans le monde entier, la liberté est menacée. Des femmes qui défendent les droits humains sont enfermées uniquement pour avoir exprimé leur opinion. Des manifestant.e.s pacifiques sont torturé.e.s et injustement incarcéré.e.s.
Des personnes qui tiennent à des entreprises et à leur gouvernement pour avoir le droit de rester sur leurs propres terres sont la cible de harcèlement et de manœuvres d’intimidations.
Pour soutenir et protéger ces hommes et femmes, chaque année, en décembre, des sympathisants d’Amnesty International du monde entier participent au Marathon des Lettres « Écrire pour les Droits », la plus grande campagne mondiale en faveur des droits humains.
COMMENT ÇA MARCHE?
Des militants du monde entier signent des pétitions, écrivent des lettres, envoient des tweets, des messages sur Facebook… en faveur de personnes emprisonnées pour s’être exprimées, victimes de torture, privées de refuge…et font pression sur des gouvernements, des dirigeants et des décideurs… afin de libérer des militants, condamner des tortionnaires ou modifier des lois injustes.
EST-CE QUE ÇA MARCHE ?
Oui! Chaque année, de véritables changements surviennent grâce à vos pétitions, lettres et autres actions. Des personnes injustement emprisonnées sont libérées. Des tortionnaires sont traduits en justice. Des détenus sont traités plus humainement.
En 2017, des sympathisants d’Amnesty International – qu’ils soient étudiants, écoliers, enseignants, agents d’entretien, vendeurs sur les marchés, ou autres – ont envoyé 5,5 millions de messages dans le cadre du Marathon des Lettres “Écrire pour les droits”, un chiffre jamais atteint.
“J’aimerais avoir le temps et la possibilité de remercier chacun et chacune d’entre vous de m’avoir offert un peu de joie…”
“CES PERSONNES ONT BESOIN DE VOUS”
Cette année, dans le cadre du Marathon des lettres “Écrire pour les Droits”, nous nous mobiliserons pour ces femmes défenseures des droits humains qui sont harcelées, emprisonnées ou persécutées. Elles ont toutes besoin de votre aide.
Harcelées, persécutées et emprisonnées pour avoir défendu les droits humains
Elles s’appellent Nawal, Geraldine, Atena et Nonhle, elles luttent contre les injustices et les violations des droits humains au Maroc, au Venezuela, en Iran et en Afrique du Sud. Certaines sont victimes de harcèlement et de persécution tandis que d’autres sont emprisonnées simplement pour avoir défendu les droits humains. Elles ont besoin de votre aide. Vous pouvez les soutenir en signant notre pétition en un seul clic.
Harcelée pour avoir participé aux manifestations du Hirak
Nawal Benaissa défend les habitants de sa région, dont la plupart se sentent oubliés par le gouvernement marocain. Elle participe à des manifestations pacifiques et milite sur les réseaux sociaux. Mais elle est harcelée par les autorités marocaines qui l’ont condamnée à 10 mois de prison avec sursis pour “incitation à commettre une infraction” Nawal souhaite simplement être libre de se battre pour une vie meilleure.
Signez la pétition pour demander aux autorités marocaines de cesser de harceler Nawal.
Emprisonnée pour avoir dénoncé la peine de mort
Atena Daemi rêve que la peine de mort soit abolie en Iran. Elle a écrit des publications sur Facebook, Twitter et Instagram, distribué des tracts et participé à des manifestations pacifiques. Contre toute logique, ces actions toutes simples ont été retenues à titre de “preuves” pour la condamner à sept an de prison. Son procès n’a duré que 15 minutes et elle a été victimes de violences et traitements dégradants en prison.
Signez la pétition pour demander aux autorités iraniennes de libérer Atena.
Persécutée pour avoir aidé des jeunes à défendre leurs droits
Geraldine Chacon aide des jeunes de sa ville natale au Venezuela afin de leur donner les moyens de défendre leurs droits. Mais elle est persécutée par les autorités uniquement parce qu’elle essaie d’améliorer la vie dans son pays. Elle a été emprisonnée pendant quatre mois et n’a pas le droit de quitter le Venezuela. L’affaire est toujours en cours, donc elle pourrait à nouveau être arrêtée à tout moment, sans préavis.
Signez la pétition pour demander aux autorités vénézuéliennes d’arrêter de harceler Geraldine.
Harcelée pour avoir défendu ses terres ancestrales
Nonhle Mbuthuma mène la lutte au nom de sa communauté contre une compagnie minière qui cherche à exploiter du titane sur leurs terres ancestrales. Elle fait malheureusement l’objet de manœuvres d’intimidation et de menaces et a même survécu à une tentative d’assassinat. Quelqu’un essaye de la réduire au silence mais elle ne cédera pas: “Si vous prenez mes terres, vous prenez mon identité.”