Algérie. Le militant Hadj Ghermoul condamné à 6 mois de prison ferme

[vc_row full_width=”stretch_row_content_no_spaces”][vc_column][vc_single_image image=”6628″ img_size=”full” label=””][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]En réaction aux informations selon lesquelles un tribunal de la ville de Mascara a condamné le militant Hadj Ghermoul à 6 mois de prison ferme et une amende pour « outrage à corps constitué » pour avoir posté sur Facebook une photo où il tient une pancarte sur laquelle est écrit « Non à un cinquième mandat » du président Abdelaziz Bouteflika, la directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International, Heba Morayef, a déclaré :

« La condamnation de Hadj Ghermoul est une grave atteinte à la liberté d’expression en Algérie. Il est totalement absurde qu’il soit condamné à passer six mois derrière les barreaux simplement pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions politiques.

« Son arrestation et sa condamnation témoignent une nouvelle fois de l’intolérance dont font preuve les autorités algériennes vis-à-vis de l’opposition et de leur inquiétante tendance à multiplier les arrestations et les détentions arbitraires à l’approche de l’élection présidentielle prévue en avril.

« Elles doivent annuler la condamnation de Hadj Ghermoul et le libérer immédiatement et sans condition. Nul ne devrait être incarcéré pour avoir exercé sans violence son droit à la liberté d’expression. »

Publié le 07.02.2019

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