Turquie. Les tribunaux sont utilisés pour étrangler la liberté de la presse

[vc_row full_width=”stretch_row_content_no_spaces”][vc_column][vc_single_image image=”4939″ img_size=”full” label=””][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Réagissant à la décision d’un tribunal d’appel de première instance confirmant la condamnation de journalistes et de dirigeants du journal Cumhuriyet, le responsable de la stratégie et de la recherche pour la Turquie à Amnesty International, Andrew Gardner, a déclaré :

« La décision rendue aujourd’hui renvoyant en prison d’anciens employés de Cumhuriyet montre une fois de plus que des procès motivés par des considérations politiques et des décisions de justice viciées sont approuvées sans discussion par des juridictions d’appel tout aussi partiales.

« Les poursuites engagées contre de très nombreux journalistes et autres professionnels des médias sont un affront persistant à la liberté de la presse et à la justice En utilisant les tribunaux pour resserrer encore l’étau sur les médias, les autorités exposent une fois de plus le côté obscur d’un système judiciaire turc défaillant. Cela doit mettre en alerte toutes les personnes qui se soucient de la liberté d’expression. »

Complément d’information

Selon l’un des avocats dans l’affaire Cumhuriyet, les journalistes Hakan Karasinir et Güray Öz, le caricaturiste Musa Kart, les juristes Bülent Utku et Mustafa Kemal Güngor, le membre du conseil d’administration Önder Çelik et le comptable Emre İper, anciens employés du journal, vont être renvoyés en prison pour purger le reste de leur peine. Ils ont tous été condamnés à des peines de prison inférieures à cinq ans.

L’ancien rédacteur en chef du journal Murat Sabuncu, l’ancien journaliste d’investigation Ahmet Şık qui est à présent un député de l’opposition, Hikmet Çetinkaya, Orhan Erinç, l’ex-patron du journal Akın Atalay et le chroniqueur Aydın Engin, qui ont tous été condamnés à des peines de prison supérieures à cinq ans, vont faire appel de leur condamnation devant une juridiction supérieure.

Publié le 20.02.2019

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