Les attaques contre la Cour pénale internationale mettent en danger les employé·e·s d’ONG

En réaction à l’attaque du président des États-Unis Donald Trump contre la Cour pénale internationale (CPI), Daniel Balson, directeur du travail de plaidoyer à Amnesty International États-Unis, a déclaré :

Le gouvernement de Donal Trump déploie une politique affûtée et fait feu de tout bois en vue de saper les institutions multilatérales, au lieu d’entreprendre le travail, parfois difficile mais nécessaire, de les rejoindre, de les soutenir et d’œuvrer à les améliorer.

Daniel Balson, directeur du travail de plaidoyer à Amnesty International États-Unis

L’annonce du 11 juin s’inscrit dans une série d’attaques contre des institutions vitales qui aident les gens à prendre soin les uns des autres et s’efforcent de permettre aux victimes d’atteintes aux droits humains d’obtenir justice.

« Le langage vague et ouvert employé dans le décret pourrait donner lieu à ce que des employé·e·s d’ONG, des militant·e·s, des représentant·e·s de gouvernements étrangers et des personnes travaillant à faire progresser la justice internationale se retrouvent sous le coup de ces mesures obstructives.

« La CPI enquête sur des individus responsables de certains des crimes les plus terribles commis dans le monde, notamment au Myanmar, en République Centrafricaine et au Darfour, pour n’en citer que quelques-uns.

La CPI est le tribunal du dernier recours : elle existe pour rendre justice dans des situations où les États ne veulent pas ou ne peuvent pas le faire.

C’est un tribunal pour les populations. Que le gouvernement de Donald Trump matraque à ce point la Cour pénale internationale en dit long sur son manque de volonté s’agissant de rendre justice aux personnes, aux familles et aux communautés. »